Les violences sexuelles demeurent un fléau silencieux affectant des millions de personnes chaque année, souvent dans l’ombre.

En Belgique , le nombre de viols signalés chaque année est d’environ 3 500, ce qui équivaut à environ 9 à 10 viols par jour.
Environ 80% des violences sexuelles sont commises par des hommes proches de la victime, tels que des membres de la famille, des amis ou des connaissances.

Généralement, par honte, par peur ou par manque de connaissances, les victimes de violences sexuelles gardent le silence et ne portent pas plainte. Pour les aider, il est nécessaire de créer des relais, des liens entre toutes les structures et personnes susceptibles de les accompagner sur le chemin de la guérison.

C’est pourquoi, la Plateforme violences conjugales de la province de Luxembourg et la Province de Luxembourg ont collaboré à la collecte et à l’analyse de nombreuses données pour compiler définitions, conseils et pistes envisageables.

Ce document a été conçu comme un outil d’information et de soutien, à destination des personnes touchées de près ou de loin par les violences sexuelles.

Il est disponible en téléchargement ici ou en version papier sur simple demande.

Cette brochure révisée contient des informations précieuses pour les victimes, pour leurs proches, mais aussi pour les professionnels du secteur. Elle répond aux questions suivantes : Que faire lorsqu’on est victime de violence sexuelle ? Comment réagir en tant que proche ? Et comment les professionnels peuvent-ils mieux accompagner les victimes ?

Un accueil bienveillant peut aider à rétablir leur estime d’elles-mêmes et à engager le processus de guérison. Les professionnels
doivent être formés pour éviter les maladresses qui peuvent revictimiser les personnes affectées.

Nous avons mis un point d’honneur à rendre ce guide clair, accessible, et à jour avec les ressources et démarches actuelles. Notre objectif est d’aider chacun à comprendre ses droits, à savoir comment réagir, et à trouver le soutien nécessaire.

Je remercie toutes les personnes qui ont participé, de près ou de loin, à l’élaboration de cet ouvrage. Je pense notamment à la Plateforme violences conjugales, à Patty Schmit, au service provincial Social et Santé et à la cellule communication de la Province de Luxembourg.