Le réseau national de surveillance aérobiologique AirAllergy de Sciensano a annoncé, en février, le début de la saison pollinique. Les premiers pollens de l’année ont été émis par l’aulne et du noisetier. Avec le changement climatiques, une augmentation des niveaux de pollen est possible.
Le changement climatique affecte la saison pollinique : plus précoce, plus longue et plus intense
Le changement climatique joue un rôle important dans le déplacement de la saison pollinique. Bien qu’un démarrage précoce ait été observé à quelques reprises dans le passé, il semble devenir un phénomène de plus en plus courant en raison du réchauffement climatique. L’augmentation de la température affecte le cycle de reproduction des arbres, dont le pollen est une composante essentielle.
L’impact est double : une exposition plus longue aux allergènes en raison du début précoce et de l’extension de la saison pollinique, et une plus grande quantité de pollen, qui provoque des allergies plus intenses chez les personnes sensibles.
La saison du rhume des foins commence en mai
La saison des pollens de graminées a commencé, elle, en mai. Les premières concentrations élevées de pollens de graminées ont été enregistrées, ce qui signifie que les personnes allergiques courent un risque accru de développer des symptômes pendant une période de 8 à 12 semaines.
La saison des pollens de graminées, qui s’étend de mai à juillet, est non seulement la plus longue, mais aussi la plus marquante en Belgique. Les pollens de graminées sont la cause la plus fréquente d’allergies polliniques dans notre pays : au moins une personne sur six présente des symptômes
allergiques en cas d’exposition. Cette longue période s’explique par la floraison successive de plus de cent espèces de graminées. En juin, les concentrations de pollens atteignent un pic, provoquant une augmentation des symptômes chez les personnes sensibles.
On mesure les taux de pollen à Marche-en-Famenne!
La Province de Luxembourg est active dans la prévention des allergies et collabore, avec Sciensano, aux mesures du taux de pollen et de spore fongique dans l’air extérieur.
Le réseau de surveillance aérobiologique belge comprend actuellement 5 stations de mesure qui recouvrent de manière optimale l’ensemble du territoire belge: Bruxelles, Le Coq, Genk, Tournai et Marche-en-Famenne.
Cette dernière est placée sur le toit de la bibliothèque de Marche-en-Famenne. Marche est une région « sentinelle » car son climat, plus clément que dans la majorité de la province, entraîne une présence plus précoce de pollens dans l’air.
Le capteur est relevé par la Province de Luxembourg une fois par semaine pendant toute la saison pollinique.
Les données récoltées sont, ensuite, traitées par Sciensano et publiée sur le site internet de la Province de Luxembourg, sur https://airallergy.sciensano.be et dans les médias locaux.



