Ce matin, en réunion du conseil provincial, j’ai répondu à une question citoyenne sur la solidarité des migrants et à une autre question politique sur la pénurie dinfirmier·es.
C’était un moment assez historique puisque c’est la première fois (depuis 1985 en tout cas, mes sources ne remontent pas plus loin) qu’un citoyen fait valoir le droit qu’à chaque habitant de la province de Luxembourg de pouvoir interpeller directement le collège, en séance publique du conseil. J’étais donc très honoré de prendre la parole ce matin pour répondre à cette interpellation concernant la solidarité avec les migrants.
Concernant la pénurie dinfirmier·es, je voudrais juste en préambule rappeler quelques données. Ainsi, d’après l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques), le manque de main d’œuvre infirmière est un phénomène mondial. Depuis une dizaine d’années, la pénurie des infirmières s’aggrave, en raison de 2 facteurs principaux :
– l’évolution continue des technologies médicales ;
– le vieillissement de la population – génération « baby-boom » à l’âge de la retraite.